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Les chroniques du vinyle volant
4 janvier 2011

The Skygreen Leopards - Gorgeous Johnny (2009)

Une chronique que j'ai écrite il y a un moment, publiée sur le webzine Le Blouson Noir (merci à eux au passage) :

 

sl

 

The Skygreen Leopards est un duo nous venant de San Fransisco, Californie, composé de Glenn Donaldson et de Donovan Quinn (compositeurs interprètes), auxquels sont venus s’ajouter plusieurs musiciens lors de l’enregistrement de leurs différents LP’s : le “Skyband”.

A l’énonciation de leurs influences, on ne peut être pris que d’un sourire béat. Le Velvet (mais en même temps, qui n’ont ils pas influencé ?), Buffalo Springfield, Grateful Dead, les Monkees, et puis ce groupe en tête de liste, Television Personalities, qui était pour ma part inconnu au bataillon. Après écoute, la filiation est inévitable (deezer est ton ami).
Des hippies au XXIème siècle, ça manquait, et c’est pour ça que San Fransisco est une ville à part, un peu hors du temps, où l’on peut se permettre de rester bloqué dans les 60′s et le Summer Of Love.

Fans de Queen et de super productions très élaborées, vous passerez votre chemin. Ici, on revient à la base : guitares acoustiques, basse, batterie minimaliste, et chant torturé, le tout complété par un orgue.

Seuls cinq morceaux sur les treize qui composent l’album dépassent les trois minutes, mais on ne peut pas pour autant les qualifier d’excités (surtout pas), et c’est cette opposition, alliée à la spontanéité de l’écriture qui font tout le charme de ce groupe.

L’album s’ouvre sur une instru de deux minutes (Johnny’s Theme), assez surprenante mais qui conditionne parfaitement l’écoute de la suite du disque. L’inculte dira “Mais elles se ressemblent toutes ces chansons !”. Et bien non, l’inculte. En 35 petites minutes, les Skygreen Leopards en font plus que certains n’en font en une heure. Ici, lorsque le dernier morceau touche à sa fin, on est déçu. Déçu que ça soit si court. Et là, c’est bon signe. En s’appropriant un style que tout le monde croyait éculé, ils ne s’enferment pas dans la caricature des “one hit band” des années 60 et la fraîcheur des entêtants Goodnight Anna et Dixie Cup In The Dead Grass résonne avec l’extrême douceur de SGL’s et al. Et quand vient le titre éponyme Gorgeous Johnny, on ne peut s’empêcher de penser à Are You Experienced d’Hendrix, clin d’œil qu’on voudrait évident… Puis vient cet étrange interlude de 23 secondes, Nine Car Train for Fremont, encart bruitiste et inquiétant qui dissimule forcément quelque chose. L’album se termine sur Paid by the Hour un blues que Pete Doherty ne renierait probablement pas…

Un très bon album

V.

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